Cela faisait un bail que Marcel Le Guilloux n’était pas venu traîner ses santiags à Scènes au Bar. Invité de la première heure du festival, il a accepté de revenir avec des chansons plein les poches. Que du Johnny oui, mais du Hallyday.
Ainsi juste en puisant dans les mots du répertoire de l’Idole des jeunes, un spectacle surgit. Gabrielle brûle toujours les esprits, les portes du pénitencier restent toujours aussi menaçantes et ainsi de suite. Quelques phrases à peine suffisent à rallumer le feu Jean-Philippe Smet dans les esprits. Mais bien vite, on oubliera les chansons pour se laisser porter par le verbe de ce vagabond. Un drôle de type débarqué ce soir avec du vague à l’âme plein sa valise et son imper tâché de drames.
Alors tantôt on rit, tantôt on ravale sa tristesse. On boit les mots de ce Johnny et on apprécie l’amertume de vieux whisky qui se dégage du personnage. Cela faisait longtemps que Marcel le Guilloux n’était pas revenu, on avait soif de lui.