Pour les fidèles de Scènes au bar, Nicolas Turon n’est pas un inconnu. On l’a déjà croisé dans les habits de Sherlock Holmes. Le revoilà en conteur de ses propres récits. Car, depuis trois ans (seul ou au gré d’ateliers d’écriture), le Rouletabille du Concordat trempe sa plume dans les villes et villages du 57 et d’ailleurs. Il en tire de petites nouvelles.
Ce soir, au coin du zinc, il va donc nous faire voyager du côté de « Hayange ta chambre » et « Neufchef, oui chef »… Des chroniques aussi sombres que joyeuses. Polar et malice étant le fil conducteur de cette lecture. Car notre écrivain s’est mis en tête de mettre en lumière nos communes pour mieux en montrer le côté sombre. Paradoxal mais diaboliquement amusant. Le verbe est vif, les jeux de mots acrobatiques, la pensée cinglante et les enquêtes pas piquées des hannetons. Si vous ne connaissez pas ce diable de Nicolas, venez vite suivre ses traces romanesques. Vous le suivrez ensuite dans tous ses méfaits artistiques.