« Le complexe est bien connu du monde du show-business : les musiciens rêvent de one-man show et les comiques regrettent de ne pas savoir jouer d’instrument.
Mais ça, c’était avant. Avant Pianistologie, la réjouissante psychanalyse de Simon Fache où le piano remplace le divan et où le public est invité à écouter aux portes.
Lorsque ce dernier se permet d’ailleurs de confondre Wolfgang Jackson avec Michael Mozart ou encore de créditer Blanche-Neige au générique de Neuf Semaines et demies, ça n’est pas par goût gratuit de la querelle, mais pour la simple et bonne raison qu’il peut se le permettre.
« Le fou rire après Pianistologie, c’est encore du Pianistologie », déclarait récemment Sacha Guitry au sortir du solo-piano susnommé.
Simon Fache est le premier musicien qui, non seulement, prouve que l’habit ne fait pas le moine mais que l’on peut, surtout, allégrement déconner en queue de pie. »